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       D'un regard

     

     

     

      

    D'un regard

      Cadre Manola

     

     

       

    Demande-moi d’aller défier le diable,

    De lutter avec des dragons, des géants, De te construire des tours, des cathédrales, De les bâtir, sur des sables mouvants, Demande-moi d’aplanir les montagnes, D'aller me perdre, dans le cœur des volcans. Demande-moi de réduire en poussière, Cette planète, où même dieu se perdrait, De l’écraser comme une fourmilière, Sans hésiter, je la foulerais du pied. Demande-moi de faire taire la lumière, Et d'arrêter, enfin la folle course du temps,

     

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    Elle croyait en la vie

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    Destruction

     

     

     

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    LA VIE DEMAIN  

    La paix silencieuse de demain
    Sera faite de l'ignorance d'aujourd'hui
    Lourde fatalité léguée par nos pères guerriers
    A l'aurore de l'avenir qui sommeille encore
    Et personne ne sait vraiment
    Si le serpent souterrain
    Des rêves humains
    Apparaîtra un jour à la lumière
    De ceux qui savent là-haut
    Et qui guident ma main
    Ma main qui écrit sans réfléchir
    Je ne vois rien
    La vie me vient
    Et surtout sans cesse elle me revient

    (Poèmes de mon nouvel âge, 1998,  2014, nouvelle édition décembre 2016)



     

     

     

     

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    De l'autre coté.


     

     

     

     

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    Je t'attends

     

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    “Tristesse” – Alfred de Musset

    J’ai perdu ma force et ma vie,
    Et mes amis et ma gaîté ;
    J’ai perdu jusqu’à la fierté
    Qui faisait croire à mon génie.

    Quand j’ai connu la Vérité,
    J’ai cru que c’était une amie ;
    Quand je l’ai comprise et sentie,
    J’en étais déjà dégoûté.

    Et pourtant elle est éternelle,
    Et ceux qui se sont passés d’elle
    Ici-bas ont tout ignoré.

    Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
    Le seul bien qui me reste au monde
    Est d’avoir quelquefois pleuré.

     

     

     

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    Le Colisée

    On admire toujours, sous le beau ciel romain,
    Ses vieux gradins massifs et ses hautes arcades,
    Flots de pierres pareils aux immenses cascades
    Que l'hiver boréal suspend sur son chemin.

    Les Césars orgueilleux, d'un signe de la main,
    Faisaient défiler là de fières cavalcades ;
    Ils faisaient s'élancer, de leurs mille embuscades,
    Les fauves qu'appelait le grand peuple inhumain.

    L'amphithéâtre est vide. Un vent d'amour soupire
    En passant sur l'arène où grondaient les lions,
    Où les bourreaux tuaient les saints par millions.

    Les siècles ont broyé le merveilleux empire,
    Et la croix a vaincu les autels des faux dieux,
    Mais ton génie, ô Rome ! est toujours radieux.
     

     

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    Au plus profond de nous

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    Au plus profond de nous

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    Au plus profond de nous

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     Je suis avec toi sur la terre des morts
    Sur la terre la plus réelle sur la terre la plus amère
    Et c’est peut-être ma seule victoire
    De penser qu’elle ne m’est plus étrangère
    La terre si vieille où j’ai vécu
    Comme un mendiant dans la déchéance
    Terre surréelle irréelle et surréelle
    Dans une immense fournaise de désirs et
    d’existences pétrifiées
    Terre où je me reconnais
    Parmi ceux qui les premiers ont aiguisé les silex
    Un vieux geste
    Comme celui que j’ai retrouvé pour t’aimer

      Jacques Marie Prevel.

    Au plus profond de nous

       

    Au plus profond de nous

    Au plus profond de nous

    La mort des amants

    Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
    Des divans profonds comme des tombeaux,
    Et d'étranges fleurs sur des étagères,
    Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.

    Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
    Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
    Qui réfléchiront leurs doubles lumières
    Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

    Un soir fait de rose et de bleu mystique,
    Nous échangerons un éclair unique,
    Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ;

    Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
    Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
    Les miroirs ternis et les flammes mortes.

    Charles Baudelaire

    1821 1867

    Au plus profond de nous

     

     

     

     

     

     

     

       

    Au plus profond de nous

    Ici sera ma tombe, et pas ailleurs, sous ces trois arbres.
    J’en cueille les premières feuilles du printemps
    Entre un socle de granit et une colonne de marbre.

    J’en cueille les premières feuilles du printemps,
    Mais d’autres feuilles se nourriront de l’heureuse pourriture
    De ce corps qui vivra, s’il le peut, cent mille ans.

    Mais d’autres feuilles se nourriront de l’heureuse pourriture,
    Mais d’autres feuilles se noirciront
    Sous la plume de ceux qui content leurs aventures.

    Mais d’autres feuilles se noirciront
    D’une encre plus liquide que le sang et l’eau des fontaines :
    Testaments non observés, paroles perdues au-delà des monts.

    D’une encre plus liquide que le sang et l’eau des fontaines
    Puis-je défendre ma mémoire contre l’oubli
    Comme une seiche qui s’enfuit à perdre sang, à perdre haleine ?

    Puis-je défendre ma mémoire contre l’oubli ?

    Au plus profond de nous

     

     

     

       

    Au plus profond de nous

       


    Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.   Usant à l'envi leurs chaleurs dernières, Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.   Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair unique, Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ;   Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes, Viendra ranimer, fidèle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes.  

    Au plus profond de nous


     

     

     

     

     

     

     

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